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Ce dimanche-là, j’avais envie d’une sortie simple, un peu hors du temps, sans aller très loin. Direction Saint-Amand-les-Eaux pour embarquer à bord du train à vapeur du CFVS, un petit bijou de patrimoine ferroviaire local. Rien de prétentieux, juste une parenthèse tranquille dans un week-end chargé.
J’étais curieux de voir à quoi pouvait ressembler cette expérience : un train ancien, une ligne courte, un rythme lent… Et résultat ? C’était une excellente surprise, bien plus apaisante que ce à quoi je m’attendais.
Le départ du train à vapeur : ambiance décontractée et immersion garantie
Le point de départ est à deux pas du centre-ville. En attendant le train à vapeur, on patiente dans une ancienne remorque du tramway de Valenciennes, ce qui donne déjà le ton. C’est décalé, un peu nostalgique, et très accessible. Des gens de tous âges prennent place, certains discutent avec les bénévoles de l’association, d’autres sortent leur appareil photo.
Quand la locomotive à vapeur arrive, tout le monde se lève. Il y a une petite effervescence. Entre les nuages de fumée, le sifflement, le bois des wagons et les vêtements du personnel, on est immédiatement plongé dans une autre ambiance. C’est le genre de moment qui arrête le temps.
En route en train à vapeur à 10 km/h : lenteur et paysages
Le train roule très lentement, ce qui est parfait pour profiter du trajet. Les paysages urbains laissent vite place aux champs, aux haies, à la campagne. On discute, on observe, on prend quelques photos. Ce rythme est parfait pour vraiment apprécier les choses simples : un bosquet d’arbres, une vache curieuse, une mare au bord du chemin.
J’étais surpris de voir combien les gens étaient détendus à bord. Pas de bruit, pas d’écrans, juste un trajet simple, doux, un peu hors du temps. On croise même des riverains qui nous saluent au passage, comme si le train était devenu un rendez-vous dominical attendu.
Arrivés au dépôt, on peut descendre, boire un verre à la buvette, observer la locomotive de près. L’arrêt est court, mais suffisant pour souffler un peu, discuter avec l’équipe ou d’autres passagers, et prendre quelques photos souvenirs.
Train à vapeur : pour qui, pourquoi ?
J’y suis allé avec ma compagne, qui avait quelques a priori au départ. Finalement, elle a adoré l’ambiance et le rythme du trajet. C’est une activité qu’on pourrait tout aussi bien faire en famille. Des enfants, des couples, des curieux : le public était très varié. Même des photographes amateurs étaient venus capturer la vapeur et la lumière sur les rails.
Ce n’est pas une attraction spectaculaire, c’est juste un moment paisible, un prétexte à la promenade différente. Et pour 6 euros (4 euros pour les enfants), difficile de faire plus accessible. Une manière simple et locale de faire une pause.
On peut même imaginer y retourner pour les éditions à thèmes, comme le Train du Père Noël ou les balades du printemps. C’est le genre d’activité qu’on a envie de faire découvrir autour de soi.
Ce que j’en retiens de cette balade en train à vapeur
Ce n’est pas le train qui impressionne le plus par sa vitesse ou son confort. C’est le contexte, l’atmosphère, et la simplicité du moment qui rendent cette expérience sympathique. J’en retiens surtout un bon moment de calme, sans prétention, qui m’a permis de déconnecter une heure ou deux.
J’ai aussi apprécié le travail des bénévoles, qui partagent leur passion sans forcer. Ils expliquent, répondent aux questions, et font tout pour que l’expérience soit accessible à tous. Ce type d’initiative mérite clairement d’être soutenue.
Le train à vapeur du CFVS est l’exemple parfait d’une activité locale qui mérite le détour. Je le recommande à tous ceux qui veulent découvrir leur territoire autrement, ou simplement s’offrir un moment de répit.
Dans ma bucket list : et après ce train à vapeur ?
Prochaine fois : une autre idée qui pourrait figurer dans notre bucket list, comme une nuit insolite en roulotte, un atelier poterie, ou pourquoi pas un aller-retour dans le Train du Père Noël ? Bref, toutes ces idées qui donnent un goût d’ailleurs sans quitter la région.